De Arslanbob au Camp de base du Pic Lénine
Salut à vous
Il est temps de quitter nos hôtes à Arslanbob pour rejoindre Osh, il parait que le nom de la ville d’Auch vient du nom de la fiancée d’Attila, vous avez tout le temps de vérifier.
On fait un stop au marché de Jalalabad pour goûter l’ambiance du pays. Marché coloré comme dans toute l’Asie, les Kyrgyzes sont sympas et ne rechignent pas à se faire prendre en photo, c’est quelques fois le délire comme chez les marchandes de bijoux, c’est à qui se fera prendre en photo avec les Français de passage, certaines même me faisaient remarquer qu’elle n’étaient pas mariées et que !!!!
On vend même du boudin de cheval au grand dam de Joëlle, elle ne sait pas de quoi elle se passe
Bref, après ce succès d’estime on reprend la route vers Osh, la grande ville frontalière avec l’Ouzbékistan, la route est sympa et il a fallu emprunter une déviation pour ne pas mettre nos roues chez les Ouzbèkes.
On se pose dans une Ghesthouse bien sous tout rapport. Une fois installés, direction le marché pour faire quelques emplettes en évitant les marchands de chiffons qui attirent irrémédiablement Joëlle et il est difficile de la déloger sauf à la menacer de l’abandonner sur place.
Il est l’heure de manger et l’on file chercher un restaurant ce sera « le Bravo ». Ambiance sympa, musique langoureuse d’origine française, on trouve place sous une treille. Dastan, notre guide, insatiable dragueur, entame la conversation avec notre voisine Estelle (en provençal) esseulée qui sirote une bière à la paille et qui finira par venir s’installer à notre table manière de faire connaissance.
On la quittera à regret, non sans que notre guide lui extorque son numéro de téléphone.
Avant de reprendre la route on fait un stop au marché pour acheter un pique-nique, l’occasion pour Jo de semer la panique chez les boulangères très attirées par son physique avenant.
Après cette halte décontractée, direction le camp de base du Pic Lénine, où une tente nous attend pour passer deux jours.
La route est bonne et s’élève peu à peu jusqu’à 3500 mètres au passage du col de Taldyk où un camion à rendu l’âme. La descente assez raide se fait doucement jusque dans la plaine où l’on casse la croûte face aux montagnes du Pamir.
Il nous reste une bonne quarantaine de kilomètres d’une piste dure pour arriver au camp de base, il faudra tout au combi et surtout l’habileté du chauffeur pour arriver à bon port.