En route vers Bamako
Salut à vous
Je vous avais laissé à "Los Arcos" notre point de chute dans la descente de l'Espagne. De Là nous sommes descendu vers l'Andalousie et Algeciras, plus précisement à l'hôtel Montillas à une trentaine de kilos du port. La descente à travers la Mancha s'est effectuée en partie sous la pluie et le brouillard avec comme d'habitude une bonne circulation.
Nous retrouvons le soleil en Andalousie, l'occasion pour nous de faire un petit casse-croûte, petit café et hop on redémarre direction l'Hostal Montilla qui s'est payé depuis l'an dernier un bon lifting, peinture nickel-chrome les portes des chambres complètement changées. Changée la serveuse qui a du mal à se dérider, la seule chose qui n'a pas changé ce sont les prix démocratiques pratiqués par la maison.
Au matin, après une bonne nuit, vérification des véhicules, petit souci de fuite d'eau pour le Mitsu, autrement les deux autres sont en pleine forme. Direction le port pour discuter le prix de la traversée vers Ceuta. Pas facile d'obtenir une réduction, on jouera sur la hauteur du fourgon, toujours ça d'économisé. Traversée tranquille sous le soleil, le moral est au beau fixe. Le plein est fait à la station habituelle, et direction la douane, nos compères sont avertis ça peut prendre entre une demi-heure et trois heures. Jean Pierre qui est avec moi dans le fourgon a gagné le gros lot, on a eu droit au grand jeu, déchargement du camion, ouverture de tous les colis et pour finir l'obigation de payer une caution de 2400 Dirhams qui nous sera remboursée à Dakhla par le service des douanes. c'est donc vers treize heures que l'on reprend la route ou plutôt l'autoroute vers Tanger et Rabat, notre étape de la journée devait nous emmener à El Jadida, ce soir on est à Kénitra à deux kilomètres de notre but.
La cause, le Mitsu s'est tranformé en machine à vapeur suite à la rupture du visco-coupleur du ventilateur. Stop obligé, Françoise se démène avec l'assistance. Un camion d'assistance de l'autoroute s'arrête sécurise nos véhicules à l'aide d'une signalisation adéquate et nous met en relation avec le dépanneur, qui se trouve être celui de l'assurance de Françoise. Discussion avec lui il est au courant mais il ne peut venir puisque il ne sait pas où l'on se trouve. On avait pourtant bien précisé à AXA où l'on était. On le lui précise et on lui demande de venir rapidement avant la nuit.
Ouf, on est sauvé momentanément car ne voyant pas venir le dépanneur, Marijo le rappelle, il attend tout simplement qu'AXA lui confirme le dépannage. On le rassure, il sera payé de toute manière, alors j'arrive qu'il nous dit.
C'est finalement à la nuit qu'il embarque le Mitsu sur son plateau direction Kénitra, il nous laisse à l'hôtel vers 20 heures, la réception de l'hôtel se charge d'appeler un mécano qui passe voir le boulot vers 22heures. Il sera là demain à neuf heures pour réparer. Françoise croise les doigts pourvu que ça marche!
Pendant ce temps Marijo s'occupe de ses courriels et les deux frangins se défoulent comme ils peuvent.
Après un bon repas tout le monde part se coucher, votre serviteur ira après avoir envoyé son message.