Tour de l'europe : épisode trois
Salut à vous
Levés de bonne heure, comme d’hab’ on part avec Gilou draguer les bords de la
Moselle, d’abord pour assouvir un besoin naturel, ensuite pour voir s’il y a quelques poissons dans les coins. A notre grand étonnement, il nous passe sous le nez quelques beaux spécimens de
poissons de marques inconnues, mais de taille imposante.
Après le peti dej’, on décolle vers la ligne Maginot dans le grand est de la France, passage à Creutzwald où le paternel à passé un temps à surveiller les Teutons dans les années 1930, petit coucou aux copains chimistes de Saint-Avold.
Gilou notre GPS de service étant à cours d’imagination, on laisse 
TomTom nous guider jusqu’au site du
« Four à chaud » proche de Lembach à quelques encablures de la frontière Teutonne.
La route est magnifique à travers les collines de Lorraine, ensuite dans les forêts des Vosges du nord, la transition au niveau architecture est surprenante, des maisons de pierres au cordeau de Lorraine on passe aux colombages alsaciens. Un délice cette route de fond de vallée très boisée avec ces petites bourgades toutes plus sympas les unes que les autres.
TomTom nous mène là où devrait se trouver notre fort de la ligne, au
signal « vous êtes arrivés » on se retrouve à la sortie d‘un charmant 
petit village, mais point de Four à chaux. On décide donc de s’adresser aux
habitants du coin, une charmante dame à l’accent alsacien très prononcé nous remet finalement sur le bon chemin.
La visite ayant lieu à partir de 14 heures on casse la croûte sur le terre-plein du fort aménagé pour ça et on se fait un petit break à l’ombre des arbres.
A 14 heures pétantes la visite commence sous la houlette d’un guide tout à fait
alsacien de part son accent et de ses origines, et fier de l’être, le groupe est composé d’une quinzaine d’allemandes, d’un british motard de son état et de nous trois. Notre guide bénévole dans
l’association qui gère le site est très féru sur la ligne Maginot. Après deux heures de visite dans le dédale des galeries du fort ( cinq 
kilomètres ) on a pu se mettre dans la peau des bidasses qui ont vécu cette
période, et comme l’a rappelé notre guide, ils ont vécu dans la même situation que les sous-mariniers.
La visite terminée, on a reprit la route vers Prague en passant par Karlsruhe, sur les autoroutes gratuites de la Germanie. Après une tentative d’arrêt sur une aire, on décide de quitter l’autoroute pour aller se planter pour la nuit dans un village, les aires de repos des autoroutes allemandes étant invivables sauf pour des routiers avertis qui eux semblent dormir sans problème dans le brouhaha des arrivées et des départs incessants.
On s’est donc posé dans la ville de Rothenburg od der Tauber dans un camping super nickel chrome même si au départ on a eu quelques difficultés avec la langue, la patronne ne parlant que le germain et un petit peu d’anglais. Heureusement une british qui ne devait pas être British mais plutôt galloise, nous a aider car elle parlait magnifiquement un français très académique.
Demain, on se prend un temps pour visiter le bourg et ensuite route vers Prague, mais ça c’est une autre histoire.
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