10 Feb

Myanmar toujours

Publié par jojo - Catégories : #Asie

Salut à vous

Jour 4 & 5

Aujourd’hui, journée tranquille, on prend le bus pour le lac Inle à 17h30, on démarre vers le port où il y a une grosse activité, une horde de coolies déchargent sans quasiment de repos trois bateaux de riz en sac de cinquante kilos qu'ils portent sur plus de cent mètres, un travail de galérien. Ensuite direction les bâtiments des ministères complètement à l’abandon depuis que la capitale a changé.

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Dommage de les laisser dans cet état ! Ils sont magnifiques et pourraient au moins servir à quelque chose, apparemment ce n’est pas les soucis des dirigeants.

Retour à l’hôtel vers 15 heures, notre taxi arrive presqu'en même temps, les bagages chargés direction la gare de bus qui se trouve à une quinzaine de bornes. On passe au contrôle des billets et ensuite il n’y a plus qu’à attendre le départ. Départ qui s’annonce mal : le chauffeur sort de dessous le bus plein de cambouis. Tandis que le chauffeur essaye de démarrer en vain le moteur auxiliaire de la clim, tout le monde jette l’éponge, on est mal barré. C’était sans compter sur l’efficacité des Birmans, cinq minutes après le jet de l’éponge un magnifique bus blanc vient nous chercher.

Jacky est satisfait il adore les bus semi-couchettes, sauf que celui là n’en est pas un et que l’on en a pour dix heures d’une route dont on ne connaît pas l’état. Une fois installé, il essaie son siège inclinable qui immanquablement vient me coincer les genoux pas questions de passer dix heures comme cela, devant la situation il se résigne à redresser son siège.

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Heureusement, les chauffeurs étaient prudents, la route pas trop mauvaise et les arrêts toutes les deux heures pour se dégourdir les jambes et soulager les vessies surchargées. C’est vers 5 heures du matin que l’on débarque du bus à une quinzaine de kilomètres de notre destination, le bus lui continue vers Mandalay.

Il faut donc prendre un taxi, un des passagers français en plus commence à mégoter sur le prix (environ deux €uros par personne), sa femme râle, je lui fais comprendre qu’il se bat pour un €uro, qu’on a bien envie de trouver une ghesthouse pour se reposer que s’il voulait rester là il devrait descendre ses bagages que l’on puisse partir. Devant l’adversité il cède en bougonnant. Un Suisse calme comme un Suisse suit la scène avec un petit sourire narquois, visiblement il a du mal à comprendre.

Vingt minutes plus tard, on est à destination, le chauffeur nous propose de prendre un thé pour nous réchauffer dans son office où déjà une colonie cosmopolite attend que le jour se lève pour aller chercher un logis.

On se caille et il a fallu sortir les polaires le lac Inle se trouve à neuf cents mètres d’altitude et il doit faire une quinzaine de degrés à comparer aux trente cinq de Yangoon.

Le jour se lève, je pars avec Jacky à la recherche d’un logis, notre récalcitrant avait réservé pat téléphone mais n’a pas demandé le prix, vous vous en doutez, il se retrouve à la rue le prix ne lui convenant pas, nous on le laisse après deux tentatives on dégotte un petit hôtel sympa pour deux nuits seulement, banco on verra pour la troisième. On se commande un petit déj’ qui s’avère pantagruélique, caf », avocats, bananes, pancakes, œuf au plat ou omelette, bref un repas que l’on avale car la nuit a été mouvementée tout de même, mais on ne s’en plaindra pas.

Après ça la piaule n’étant pas prête on part faire un tour en ville direction le marché, où l’on tombe sur une petite marchande de souvenirs sympa, elle sera contente de nous voir partir, elle à fait sa journée, les autres marchands qui n’étaient pas ouverts font la gueule et nous pressent de venir voir leur étal en vain.

De nombreux hôtels où guest houses se trouvent au centre ville, on en profite pour se trouver un gite pour la troisième nuit, avant d’aller draguer du côté du port pour trouver un embarquement pour la journée de demain sur le lac. On n’a pas attendu longtemps, un driver de bateau nous a proposé ses services pour un prix raisonnable, l’affaire est dans le sac rendez-vous demain à huit heures.

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Retour à l’hôtel pour une petite sieste réparatrice.