La chevauchée sauvage : de Irache à Burgos via Logrono
Salut à vous
Après Puenta la Reina de Jaca, direction Puenta la reina tout court avec petite visite à la fontaine à pinard de Irache. On remet les gaz sur la route sous un ciel splendide, on a préparé malgré tout les tenues de pluie au cas où. La route longe le rio Aragon et son lac des vues fantastiques une route vallonnée excellente, nos péteuses (et nous aussi) s’en donnent à cœur joie. Sur le parcours on a décidé de monter au monastère de Leyde un nid d’aigle que l’on aperçoit depuis la route. Le long de la route pas mal de villages aragonais totalement abandonnés. La route est en travaux bientôt c’est une autovia qui va passer par là et on zigzague à travers les chantiers avant d’attaquer la montée vers le monastère.
Quelle idée de placer un monastère aussi haut, hormis Nathalie qui monte sans problème grâce à sa péteuse, le frangin et moi on a du faire les trois quart du chemin à côté de notre monture qui n’en voulait plus, il est vrai à leur décharge que la pente avoisinait les 12%.
Après avoir éclusé u ne bonne cervecita bien gagnée on a attaqué la descente, notre caravane suiveuse étant encore engluée dans les méandres de Tomtom. Là, on s’est vengé et c’est à donf que l’on a dévalé la pente rattrapant même les camions de chantiers.
Après le monastère direction Eunate et sa célèbre chapelle en passant toujours par Tiébas un village perché au dessus de l’autoroute, dans la rude côte qui grimpe vers le village, Nathalie en profite pour péter la courroie de sa péteuse. Heureusement l’assistance était là et en deux coups de clés, une courroie neuve vient remplacer la défaillante. Une fois cet incident réglé, on file vers Eunate où parait’ il les ondes telluriques mélangées au fait que le lieu soit sacré, on peut se ressourcer sans aucun problème. Ce sera pour une autre fois la chapelle est fermée.
Dédé au volant du camion découvre un champ de blé très sympa où, en garant nos bahuts le long d’une haie de peupliers on pourra casser la croûte tranquillement.
C’était sans compter sur la présence d’un teuton irascible, qui faisait sa sieste, finalement l’incident est vite clos quand notre teuton devant le nombre a capitulé, et est allé terminer sa sieste un peu plus loin. Après un petit rot et un bon café on a terminé l’étape devant la fontaine d’Irache en trinquant à votre santé.
Après une bonne nuit, debout pour faire notre petite manif, malgré le temps mitigé, on démarre vers Logroño, quelques bonnes côtes où il a fallu donner du jarret, mais l’étape n’est pas très longue et on est à midi à La ville pour casser la croûte. Notre assistance s’est trouvée un parking pas très loin du camping. A Logroño, c’est la féria de la San Matéo, le parking où l’on est en fait un marché de nuit qui se prépare, après une réunion des protagonistes on décide de rester sur la ville pour profiter de l’ animation, dans les rues il y avait des bandas qui jouaient à qui mieux mieux, la soirée s’annonce chaude. On n’a pas été déçus, un monde fou dans les rues et musique d’ambiance, quelques concerts organisés ... tout pour faire la fête.
On trouve un resto typique avec danse flamenco et des plats appétissants, le menu est vite fait, raciones pour tout le monde Poulpe à la Gallega, travers de porc marinés, calamars, friture, ensalada mixte le tout accompagné de plusieurs pichets de cerveca, on est prêts pour aller faire le marché.
On rentre au camping jeter un œil sur le net et dodo. Enfin presque, une troupe de français au verbe haut discute jusqu’à une heure avancée. Le matin on leur rend la monnaie et faisant un point fixe avec les péteuses.
Nathalie qui a la chance de travailler nous quitte, Gilou la remplace au guidon de la péteuse, elle rentre sur Barentin qu’elle devrait atteindre demain, Bye Bye Nathalie et bon retour
Direction Burgos, en suivant le chemin, mais sur la nationale, la circulation est intense et il faut être vigilant car il y a beaucoup de camion.s Première halte à Santa Domingo de la Calzada, je retrouve ou plutôt c’est lui qui me retrouve un British qui habite du côté de Mirepoix, il fait partie d’une chorale qui a chanté dans la cathédrale de Mirepoix quand nous y sommes passés en juillet, le monde est petit.
Un gros grain se déverse sur la ville, on décide de charger les péteuses sur la remorque pour d’abord éviter la pluie et ensuite passer tranquillement une partie de la route particulièrement étroite et très fréquentée par les poids lourds. À la sortie de ce passage, on ressort les péteuses, une femme immatriculée dans le 88, intriguée par notre manège vient nous voir, coïncidence elle habite Raon l’Etape dans les Vosges la ville natale de ma mère. Le monde est toujours petit.
On file allègrement sur Burgos qui est à une vingtaine de kilomètres, on file tellement bien que ma péteuse rend l’âme en pleine descente. Retour à pied rejoindre mes compères, l’assistance qui s'était trompée de chemin me rejoint.
Séance de mécanique sur le bord de la route, la panne est conséquente, la pipe du carbu s’est sectionnée. Heureusement la caisse de pièces est là, il en sort un carbu et une demi-heure après les essais sur route sont concluants et on arrive à Burgos où l’on rencontre un certains succès , trois péteuses qui escortent deux fourgons ça donne.
Après avoir un peu tourné dans la ville on arrive enfin au camping.
Demain, la chevauchée continue vers Santiago.
Dernière nouvelle :
Le départ de Burgos se fera en camion, ce matin il a eu la bonne idée de tomber en panne de batterie. Il est
trop tard pour nous de couvrir les 150 kilos qui nous séparent de Sahagun